Cologne, valeur humaine bafouée.
Cologne sans son eau précieuse, ce jeudi 31 décembre au soir, alors que les festivités du nouvel an battent leur plein. Dans le centre de Cologne, près de la cathédrale, de la gare centrale, sur une grande place très fréquentée, plusieurs dizaines de femmes se sont faites agresser, alors même qu’elles se trouvaient parmi plus d’un millier de personnes.
Cet événement qui s’ajoutent à d’autres me pousse à réagir.
Est-ce la démonstration que le désir de pouvoir chez l’homme est plus fort que le respect ?
Sont-ce les réminiscences de la culture de la femme objet ? Est-il dangereux d’être femme ? Pourquoi ce manque de réaction de la gent masculine?
Que de questionnements illustrant mon incompréhension et surtout ma réprobation.
Victimes parfois invisibles d’exactions, des femmes en détresse courbent l’échine. Femmes en souffrance, en violences conjugales, femmes à protéger, parfois même de leur père, de leur parâtre, de leur frère, de leur oncle, de leur fils, de leur mari, d’un patron …. Femmes séquestrées, abusées, le viol des femmes utilisé comme arme de guerre. Femmes en danger, instrumentalisées en ce monde de mafia, de charia. Toutes les religions ont une propension à nous considérer suivant la seule fonction procréatrice, femmes qui ne sont pas libres de leur corps. Femmes excisées, flamme de désirs éteints. Femmes répudiées, chassées de leur milieu familial sont jetées à la rue, à l’incertitude. Femmes lapidées, déverrouillées de la vie. Femmes objets, marchandises, femmes de chair à canon … de chair. Immondes mémoires du monde…
En France, cette infraction est constituée, suivant le Code pénal, lorsque le critère de l’absence de consentement est établi notamment par l’usage de violence, contrainte, menace ou surprise.
L’eau de Cologne désigne, à l’origine, soit un parfum créé par Jean Marie Farina (1685-1766), soit plus généralement une catégorie de parfums contenant 4 à 6 % d’essences. Source Wikipédia.
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